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MAX SANTÉ

PATHOLOGIES MUSCULAIRES

1 - COURBATURE MUSCULAIRE :

Microlésion des fibres musculaires qui causent une douleur localisé, ressentie 24 à 48 heures post activité physique de type occasionnelle ou intense.

Cause :

  • Petits épanchements de sang provoqués par la rupture des capillaires sanguins
  • Microtraumatismes causant une lésion des cellules musculaires
  • Accumulation de déchets dans le muscle
  • Infection virale ou prise de certains médicaments (ex : interféron)

2 - CRAMPES MUSCULAIRE :

Contraction involontaire des fibres musculaires qui peut apparaitre au repos, pendant ou après effort. La douleur provient de l’arrêt de la circulation sanguine dans le muscle pendant cette contracture anormale.

Cause :

  • Cause ionique par déséquilibre des électrolytes
  • Hyponatrémie (diminution de la concentration en sodium dans le sang)
  • Hypochlorémie (diminution de la concentration en chlore dans le sang)
  • Malnutrition
  • Baisse des réserves énergétiques casant une hyperexcitabilité de la fibre musculaire et une perturbation de son relâchement (fatigue musculaire)
  • Mauvaise posture
  • Perte de mobilité articulaire
  • Travail oculaire important
  • Pathologies causant des crampes nécessitant une prise en charge médicale : dérèglement des glandes parathyroïdes ou surrénales dans l’équilibre des électrolytes, myosite ossifiante, maladies neurologiques, certaines maladies cardiovasculaires, certains types de cancers, etc.

3 - CONTUSION MUSCULAIRE

Est la conséquence d’un impact sur un muscle en contraction qui cause une douleur vive au point d’impact, accompagné d’œdème et ecchymose.

Formule R-G-C-É :

REPOS : pour prévenir l’aggravation de la blessure

GLACE : pour soulager la douleur et réduire l’inflammation

COMPRESSION + ÉLÉVATION : pour limiter le gonflement et l’accumulation de fluide (œdème) autour de la zone blessée

4 - ÉLONGATION MUSCULAIRE

Est la conséquence d’un étirement violent d’un muscle qui dépasse sa capacité d’élasticité ou suite à des contractures trop fortes ou trop excessives. La douleur se manifeste à la contraction du muscle, à l’étirement ou la palpation. L’atteinte impose l’arrêt de l’effort mais permet toujours le mouvement. On distingue deux phases dans le traitement de l’élongation.

Phase AIGUE : Formule R-G-C-É (voir contusion musculaire) pédant 3 jours, pas de chaleur pas de massage !!!

Phase de RÉADAPTATION : Commencer à étirer le muscle, exercices spécifiques, après 8 jours activité modérée et graduelle.

5 - DÉCHIRURE OU CLAQUAGE MUSCULAIRE

Survient lors d’une forte contraction dont les fibres déjà en allongement ne sont pas capables de supporter la tension imposée. La douleur est vive et syncopale au niveau du muscle atteint. Le muscle n’est plus fonctionnel. Il existe différents degrés de claquage :

Claquage :

  • Fibres musculaires sont rompues
  • Aponévroses sont étirés (tissus conjonctif)
  • Vaisseaux sanguins sont déchirés
  • Œdème
  • Arrêt total de l’activité, cicatrisation entre 10 à 21 jours

Déchirure :

  • Fibres musculaires sont rompues
  • Aponévroses sont partiellement rompues (tissus conjonctif)
  • Vaisseaux sanguins sont déchirés
  • Hématome est formé
  • Arrêt total de l’activité, retour après 4 à 8 semaines

Rupture :

  • Fibres musculaires sont rompues
  • Aponévroses sont totalement rompues (tissus conjonctif)
  • Le muscle se rétracte et saigne abondamment
  • On perçoit une encoche et un hématome est formé
  • Arrêt total de l’activité, possible traitement chirurgical avec repos qui s’étend sur 2 à 3 mois

6 - CORDONS MYALGIQUES ET POINTS GÂCHETTE OU SYNDROME DE DOULEUR MYOFASCIALE

Le syndrome de douleur myofasciale (SDM), est une douleur de type musculosquelettique qui se caractérise par une douleur locale perçue comme étant profonde et constante. Il existe la présence de points de déclanchements myofasciaux (trigger points), dans n’importe quel muscle du corps, qui se manifestent d’avantages en appuyant dessus. Les points de déclenchement myofasciaux sont associés à plusieurs conditions douloureuses, dont la migraine, les céphalées de tension, le trouble temporo-mandibulaire, les cervicalgies, les douleurs à l’épaule, l’épicondylalgie, le syndrome du canal carpien, la lombalgie etc.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement du SDM :

  • Une position statique sur une période prolongée
  • Des mouvements répétitifs qui sollicitent en permanence les mêmes groupes musculaires
  • Le déséquilibre postural
  • Une asymétrie squelettique (ex : jambe courte physiologique)
  • Le dérangement intervertébral mineur ou dysfonction ostéopathique
  • Une carence en calcium, potassium, fer et certaines vitamines comme B1, B6, B12

 

PATHOLOGIES TENDINEUSES et LIGAMENTAIRES

1 - TENDINOPATHIES BÉNIGNES

Irritation ou inflammation d’un tendon (attache fibreuse qui relie le muscle à l’os). La douleur est précise et siège soit au niveau de son insertion sur l’os ou le long du tendon. C’est une lésion micro traumatique des tendons qui peut être du à :

  • un excès de traction
  • un mouvement répétitif
  • par friction

2 - RUPTURE TENDINEUSE TOTALE

Lésion grave qui peut survenir sur un tendon sain ou sur une tendinopathie déjà existante. Le muscle devient non fonctionnel dû à la rupture. La zone lésée va être gonflée, endolorie et contusionnée. L’intervention chirurgicale est de mise afin de réparer la rupture du tendon et la réadaptation post chirurgicale tout aussi importante, afin de permettre à la structure atteinte de retrouver la normalité dans son mouvement.

3 - BURSITES

Inflammation d’une bourse séreuse, qui joue un rôle de coussin et de lubrifiant. La douleur est diffuse et il existe de l’œdème autour de l’articulation ou du tendon atteint.

Cause :

  • Traumatisme ou blessure
  • Surmenage d’une articulation
  • Trouble arthritique inflammatoire
  • Infection
  • Conflit articulaire

4 - TÉNOSYNOVITE

Inflammation de la gaine synoviale du tendon dû à la friction et tension excessive. Cette pathologie rhumatismale peut toucher toutes les zones tendineuses du corps (pied, main, épaule). L’une des plus retrouvé en clinique est la ténosynovite De Quervain qui touche les deux tendons allant au pouce (long abducteur et court extenseur du pouce)

5 - ENTORSES

Lésion ligamentaire traumatique avec ou sans déchirure, souvent accompagné d’œdème. Le bilan clinique démontre des points douloureux à la palpation de ligaments touchés, une douleur vive à la mise en tension ligamentaire et des mouvements anormaux de l’articulation atteinte. On classifie les entorses selon leur gravité :

  • Bénigne : Douleur initiale – indolence- douleur ; Gonflement dans l’heure mais pas d’ecchymose.
  • Moyenne : Douleur initiale qui perdure, gonflement rapide accompagné d’ecchymose dans les 24 heures.
  • Grave : Sensation de déchirure, perception de craquement, gonflement rapide en quelques minutes accompagné d’ecchymose en moins de 24 heures.

 

 

 

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Thérapeutes / Proriétaires.

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